Le BMX
Né à la fin des années 1960 en Californie, le BMX est, dans la famille du cyclisme, considéré comme la discipline réservée aux amateurs de sensations fortes. Sa pratique demande un engagement physique important, un certain goût pour l’adrénaline et une véritable maîtrise technique qui s’acquiert avec un entraînement régulier.
Au sein du BMX en tant que discipline, on distingue deux types de pratique. La Race, qu’on appelle aussi bicross, en compétition, prend la forme d’une course avec différents concurrents et, évidemment, le vainqueur est celui qui franchit la ligne d’arrivée le premier. Le freestyle, en revanche, est une compétition où les concurrents rivalisent à coups de figures complexes. A la fin, le vainqueur est celui qui a tenté les figures les plus audacieuses et a obtenu la meilleure note pour leur exécution. Dans les deux cas, la pratique demande un matériel spécifique car soumis à rude épreuve et, comme pour tous les sports extrêmes, on ne s’ennuie pas.
Le bicross
Le BMX freestyle
Une course de bicross réunit huit coureurs, pour une distance allant de 340 à 400 mètres. Cette brièveté fait que, pour avoir une chance de remporter la course, il est primordial de réussir son départ.
Toutefois, ce n’est pas un sprint classique puisque la course se dispute sur une piste qui enchaîne les bosses. Pour les franchir au mieux, les concurrents doivent les sauter ou cabrer leur bicyclette sur la roue arrière.
Pour être performant en bicross, il faut disposer d’une grosse explosivité au départ, avoir de la puissance et de l’endurance, de la vélocité et de la dextérité. Lors du franchissement des bosses, il est interdit d’effectuer des figures, sous peine de sanction, qui peut aller jusqu’à l’élimination.
Ces courses offrent toujours un spectacle intense et le bicross est d’ailleurs devenu discipline olympique depuis les jeux de Pékin en 2008.
Contrairement au bicross, le BMX freestyle n’oppose pas des concurrents sur une course de distance.
Les participants évoluent sur une rampe, les uns après les autres, réalisent des figures acrobatiques et sont jugés sur leur technique et leur capacité à les négocier.
On distingue six catégories de BMX freestyle qui se déroulent sur des rampes de formes différentes : le Flat, le Street, le Park, le Vert’, le Trail et le Dirt.
Là encore, le spectacle est assuré et, aux prochains jeux de Tokyo 2021, le BMX freestyle fera son entrée dans la famille de l’olympisme.
Les équipements du pilote
La tenue à adopter pour pratiquer le BMX sans risques dépend de l’activité en elle-même. Les diverses protections ne sont pas tout à fait les mêmes en bicross ou freestyle.
En bicross, l’équipement se rapproche de celui d’un pilote de motocross. Casque, gants, maillot équipé de protections en mousse au niveau du dos, des épaules, de la poitrine, pantalon léger et souple pour ne pas gêner les mouvements, chaussures avec fermetures velcro. Pour le freestyle, des protections peuvent être ajoutées au niveau des coudes, des genoux et des chevilles. Contrairement au bicross, où le casque est intégral pour protéger des projections, en freestyle, un casque qui protège le crâne suffit.
Les clubs de BMX en France
Le BMX est une discipline reconnue, homologuée et encadrée par la fédération française de cyclisme. Pour connaître la liste complète des clubs de BMX sur le territoire, il vous suffit de vous rendre sur le site de la fédération.
Intégrer un club est bien sûr une façon d’approfondir sa technique et ses performances et, à terme, de participer à des compétitions, locales, nationales, voire, qui sait, internationales. Si vous avez l’ambition de devenir champion du monde de BMX, de participer aux événements de Nitro circus, c’est la voie tracée.
Parallèlement, le BMX peut se pratiquer seul, sur un terrain improvisé ou en skate park, lieu idéal pour rencontrer d’autres passionnés. Des communautés de pratiquants du BMX sont également très présentes sur internet, via les réseaux sociaux ou les forums dédiés.